Les intolérances aux FODMAPS

Si vous souffrez régulièrement de troubles digestifs manifestes – douleurs digestives chroniques, spasmes, ballonnements abdominaux, flatulences en excès, douleurs abdominales, troubles du transit intestinal (diarrhée, constipation, alternance des 2)- accompagnés de nausées, maux de tête et grande fatigue, vous êtes peut-être intolérant aux FODMAPS.

Quésako ?

FODMAPS est un acronyme anglais signifiant « Fermentable Oligo, Di, Monosaccharrides And Polyols », glucides de petites tailles (lactose, fructose, sorbitol, xylitol…) très peu absorbés par l’intestin grêle et donc très peu digestes pour les intestins les plus fragiles.

Cette liste de courses peut être utile : elle vous propose les aliments pauvres en FODMAPS les plus courants qui vous aideront à améliorer le fonctionnement de votre système digestif. Les quantités entre parenthèses en regard de certains aliments correspondent aux quantités maximum à consommer à chaque repas pour éviter les désagréments. Vous pouvez bien entendu composer un repas avec plusieurs aliments en respectant simplement la quantité maximale recommandée pour chacun d’entre eux.

Si, malgré tout, vos symptômes persistent, vous êtes peut-être atteint du syndrome de l’intestin irritable (SII) autrement nommé colopathie fonctionnelle.

Dans ce cas, je ne peux que vous recommander de consulter un médecin spécialisé qui posera un diagnostic et pourra mettre en place un protocole spécifique. En effet, chaque individu possédant sa propre sensibilité aux différents FODMAPS, ce protocole consistera à identifier les aliments responsables de vos maux, les retirer de votre alimentation pour soulager vos douleurs et retrouver un bien-être digestif et une meilleure qualité de vie.

Il est important de noter qu’une alimentation sans FODMAP ne signifie pas que vous mangerez sans gluten. L’inverse est aussi vrai, un aliment sans gluten peut contenir des FODMAPS. Il est donc important de lire les étiquettes afin de vérifier la teneur en FODMAPS des aliments que vous consommez (particulièrement dans le cas d’aliments transformés)

Il est recommandé d’éviter une alimentation trop grasse, les boissons gazeuses, la caféine, l’alcool qui peuvent également avoir un impact négatif sur vos intestins fragiles.

Je ne cesserai évidemment jamais de le répéter : BOUGER… L’activité physique possède des pouvoirs incontestés et incontestables sur la santé.

J’ajoute enfin que les lignes de mon précédent article « Même gourmand, restez en bonne santé » restent valables.

Alors, à vos fourneaux

Séverine

Même gourmand, restez en bonne santé

Homme ou femme, même combat…

Nous souhaitons tous trouver l’équilibre entre une alimentation saine et les petits plaisirs de la vie. Comment concilier vie sociale et cuisine gourmande sans culpabiliser et sans s’astreindre à un régime contraignant ?

Tout simplement en misant sur deux axes essentiels : l’activité physique et une alimentation équilibrée.

Je ne m’attarderai pas sur l’activité physique : elle sera abordée lors d’un prochain article.

L’alimentation étant un pilier essentiel à la bonne santé, je préfère aujourd’hui vous guider dans vos choix alimentaires.

Pour commencer, mettez de côté les aliments (ultra)transformés que l’on trouve tellement facilement dans les rayons des supermarchés ! Ils prônent l’équilibre et la bonne santé alors qu’ils sont trop caloriques, trop gras, trop sucrés, trop salés, bourrés d’additifs, peu rassasiants : ils vous rendront malades s’ils sont trop souvent présents dans vos assiettes.

En parallèle, renouvelez progressivement le contenu de vos placards en optant pour des aliments vrais : aliments bruts ou peu transformés possédant de bonnes qualités nutritionnelles. Vous consommerez des fruits et légumes à satiété, vous modèrerez la consommation de produits animaux, vous ferez la part belle aux légumineuses, céréales complètes, quinoa, sarrasin, graines et fruits à coque ainsi qu’aux huiles riches en Oméga 3.

Sauf dans le cas d’intolérances alimentaires (colopathie, SII, intolérances au gluten ou au lactose…), tous les aliments vous seront permis.

Enfin, sortez vos casseroles, prenez plaisir à préparer de bons repas, les partager en famille, mangez varié pour mixer les couleurs, les saveurs, les textures. Dressez de belles assiettes. Conscientisez vos repas. Prenez le temps de mastiquer, de déguster, de découvrir.

Pour vous aider à faire le bon choix, je vous ai préparé une liste de courses que vous pouvez imprimer et consulter à l’envie.

Utilisez la pour faire ressortir le meilleur de votre talent créatif et pour concocter de nouvelles recettes.

Vos tentatives ne seront peut-être pas toujours fructueuses : vous aurez au moins eu l’audace d’essayer.

N’hésitez pas à adapter vos recettes préférées, les partager, les faire goûter à vos proches….

Alors, à vos fourneaux

Séverine